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Dimanche 28  juillet 2019

Départ à 6h40 de la gare de l’Est pour Karlsruhe, nouveau train pour Frankfurt, puis pour Berlin et enfin pour Bergen auf Rügen. Arrivés à plus de 20h avec une heure de retard en raison d’une personne recherchée, nous prenons un taxi pour Lauterbach et retrouvons Carriacou qui nous attend sagement ponton B place 74. La chasse aux araignées va être rude, elles se sont installées dans tous les recoins…

Lundi 29 juillet

Nous avons dormis jusqu’à 10h bercés par Carriacou mais surtout grâce au calme absolu de la marina qui nous change de notre bruyante rue parisienne. Fabrice grée les voiles et prépare le bateau puis nous allons récupérer notre nouvelle voile qui nous attend au chantier. Là c’est la douche froide, elle n’est pas arrivée… Après contact avec Delta Voile, il s’avère que la voile leur est revenue pour une raison inconnue mais qu’ils l’ont réexpédiée et qu’elle doit nous être livrée le lendemain. Quelque peu dépités, nous allons avitailler à la superette du coin. Puis nous briquons Carriacou qui est couvert d’algues et de terre.

Mardi 30 juillet

Le bateau étant quasiment prêt nous profitons d’une journée d’oisiveté qui nous fait le plus grand bien. Nous observons les manœuvres de sorties et d’entrées dans la marina qui sont nombreuses à cette saison. Nous allons également nous ravitailler à la poissonnerie du port en délicieux poissons fumés. Joëlle vient au secours d'un oisillon tombé du nid et coincé dans les branchages en espérant qu'il n'est pas trop blessé. Nous installons notre kuchenbude en prévision de l’arrivée de la pluie et passons notre soirée au chaud dans notre « véranda ».

Mercredi 31 juillet

Il a plu des trombes d’eau toute la nuit mais cela ne nous a pas empêchés de dormir comme des loirs. Fabrice se lance dans une dérivation de la sortie de la vanne de surpression du chauffe-eau sur la sortie normale pour éviter de passer notre temps à vider le petit réservoir que nous avons installé depuis que la vanne est défectueuse. La tentative est un échec, la vanne fuit encore plus et vide le chauffe-eau, ce qui contraint Fabrice à démonter son œuvre...Nous allons enfin récupérer le Code D sur enrouleur tant attendu et nous procédons à un essai de gréage au port entre 2 averses : cela paraît effectivement très simple d’utilisation. Fabrice plonge pour nettoyer le sondeur qui reste désespérément muet, mais rien n’y fait, après la sonde de température il y a quelques années, c’est à son tour de rendre l’âme, .

Jeudi  1er août

Fabrice monte au mât changer la girouette et remonter l’anémomètre puis nous filons dans la baie de Rügen essayer notre nouveau jouet. Installation simple et rapide mais surtout que du bonheur à la barre. La voile est très tolérante et Carriacou file à plus de 4 nœuds malgré à peine 10 nœuds de vent : nous avons presque un voilier de régate… Fabrice est aux anges, depuis le temps qu’il rêvait de cette voile.

Vendredi 2 août

Nouvelle journée d’oisiveté avec à nouveau une sortie pour le plaisir de jouer avec notre nouvelle voile qui finalement tient jusqu’à 45° du vent. Auparavant tout le monde nous doublait, à présent le Code D seul est plus efficace qu’un génois et une grand voile ! En plus, avec le soleil c’est que du bonheur. Nous filons bon train et profitons du doux bruissement de Carriacou sur l'eau : fini les longues traversées au moteur par manque de vent ! Seule ombre au tableau, l’anémomètre a est HS alors qu’il fonctionnait parfaitement hier. De retour à la marina, Fabrice regrimpe au mât pour démonter l’anémomètre récalcitrant et découvre finalement qu’une grosse araignée s’était nichée dans le godet, bloquant ainsi le mécanisme !

Samedi 3 août

Une belle journée avec un ciel bleu limpide. Pour la première fois depuis lundi les 3 oisillons ont la tête sortie en même temps et le petit naufragé a donc bien survécu. Le mâle étant venu ravitailler sa progéniture, nous savons qu'il s'agit d'un nid de merle. Installé à 1 mètre du sol, en plein passage pour rejoindre les pontons, il est étonnant qu'un chien ou des enfants n'aient pas dérangé la couvée. En début d'après-midi un nuage sombre apparaît faisant se lever le vent, puis 2 coups de tonner et 3 gouttes d'eau plus tard, le ciel bleu réapparait aussi vite qu'il avait disparu. Joëlle se lance dans la réfection des "vitres" de la capote avec un produit miracle issu de l'aéronautique : à bien y regarder pas sûre qu'un produit à vitre standard n'ai pas fait aussi bien. Fabrice, s'attaque aux fonds, puis au recollage du vaigrage et enfin au graissage des hublots.

Dimanche 4 août

Ce matin le sondeur a décidé de refonctionner… Balade au port, puis dans le quartier résidentiel avant de faire les courses à l’Edeka.

Lundi  5 août

Fabrice se lance dans le nettoyage des inox, le rangement des fonds et y découvre tout un tas de trésors stockés au cas où...

Mardi 6 août

Journée lecture en attendant l'arrivée de Cathy et Nico. Un des trains ayant eu du retard ils ont loupé leur correspondance et arrivent avec une heure de retard vers 22h. Plaisir des retrouvailles.

Mercredi 7 août

Après avoir ranger à bord leurs affaires laissées dans la kuchenbude hier soir, nous préparons le bateau et en fin de matinée nous quittons définitivement Lauterbach pour Gustow. Le vent est faible mais même au près le cote D fait des merveilles et nous profitons d'une sympathique navigation. Fabrice et Nico règlent les voiles au petit poil et nous avançons tranquillement. A l'approche de Gustow nous aurons même la chance d'observer un aigle de la baltique. Gustow est également une marina dans une aire naturelle, mais avec plus de bateaux qui ne naviguent pas et est donc moins animée. Les sanitaires sont impeccables comme à Lauterbach avec disposent eux aussi de douches filiales qui permettent d'avoir de l'espace, des affaires réellement au sec et de gérer le minuteur de douche pour ne payer que quand l'eau coule.

Jeudi 8 août

Nous partons faire une randonnée sur la presqu'île de Gustow, au milieu des bois et des marécages nous croisons un renard et 2 chevreuils. Le balisage et le traçage des chemins laissant à désirer nous aurons du mal à trouver le point de vue indiqué et la finale du retour se fera à travers bois dans ce qu'il est difficile d'appeler un sentier. L'après-midi nous allons jusqu'à Gustow pour avitailler à la boulangerie, épicerie, boutique souvenirs et jetons un œil à la petite église en brique rouges. Nous finissons la journée par une baignade jusqu'à la plage en face de la marina et retour.

Vendredi 9 août

Départ pour Stalsund à 10h, tout au moteur. 500 min à faire des tours devant le pont en attendant l'ouverture du pont à 12h20... Nous trouvons sans souci place sur un ponton. Nous visitons la veille ville toujours aussi pleine de charmes et agréable avec ses anciennes maisons en briques rouges et ses rues pavées. Les sanitaires du port sont vieillots, dommage la ville mérite mieux.

Samedi 10 août

Grasse matinée, puis petit restau sympa dans une boucherie. Ballade en ville, vers les anciennes fortifications, puis dans une sorte de confrérie religieuse où l'on trouve de petite maison de plein pieds, avec jardinet, collées les unes aux autres et fleuries. Puis avitaillement conséquent pour la suite du voyage.

Dimanche 11 août

Départ pour Barhöft à 9h et navigation sous génois avec 15 puis 20 nœuds de vent de prêt et des rafales à 27. Le chenal étant protégé, la navigation reste agréable. Nous aurons même la chance de revoir un aigle de la baltique et celui décrira même des cercles autour de bateau à faible altitude. Nous arrivons au port à 11h20 et prenons une bouée. Après un bon repas de boulettes de viande et de kartofel salad, nous partons pour faire une petite randonnée dans le parc naturel, mais au bout de 100 mètres dans la forêt, il nous faut faire demi-tour, les moustiques se livrant à un véritable safari à nos dépends. Le chemin est bordé de mures énormes que personne ne cueille et pour cause... Nous nous rabattons sur la petite plage de l'autre côté mais le banc de sable interminable ne permet pas de se baigner et le bord de l'eau s'avère assez vaseux... Après une glace, nous finissons l'après-midi à bouquiner sur le bateau. Arrivée de d'Esteban. Les sanitaires sont moyens et eux aussi infestés de moustiques.

Lundi 12 août

Départ de Nico et Cathy par le bus de 8h10. Départ pour une longue navigation au moteur avec la GV en appui vers Rostock à 8h30. 18 à 20 nœuds de vent, dans le nez bien entendu et une mer plus formée que prévu. Le temps est relativement beau et il n'y a pas d'averse. A 11h, Joëlle déclare forfait et se réfugie au fond de sa cabine, puis Esteban fini sa nuit sur les bancs. La remontée jusqu'au cap de Dasser Ort est pénible et nous faisons à peine de 2 nœuds... A l'abri du cap, Fabrice installe la trinquette en prévision des rafales annoncées de l'autre côté. A hauteur du cap, le vent tombe fortement et s'avère finalement toujours de face contrairement aux prévisions ! Nous croisons 1 drôle de bateau russe avec 3 têtes de dragons à l'avant, puis 2 trois mâts et enfin un drakkar. Fabrice et Esteban essaieront le cote D mais il n'arrivera pas à porter. Il fait nuit noire lorsque nous arrivons dans le chenal d'accès à Rostock et nous devons gérer la sortie de 2 gros navires et l'arrivée d'un 3ème au passage le plus étroit. La remontée du chenal est longue, un certain nombres de bouées ne sont pas éclairées alors qu'elles le devaient et quand finalement nous arrivons à la marina de la veille ville, c'est la grosse tuile, impossible de repasser la marche avant après la mise au point mort pour regarder la configuration. Nous nous engageons donc dans une place facile d'accès en marche arrière mais lorsque nous réalisons que nous n'avons plus de point mort non plus, il est trop tard et nous percutons le quai par l'arrière sans que Joëlle et Esteban n'est pu beaucoup freiner le bateau. Heureusement la manœuvre était propre et nous n'avons pas touché le petit bateau d'à côté. Une des protections de l'échelle de bain a explosée et le davier arrière s'est incrusté dans la planche de protection du quai, la fixation du régulateur d'allure, plus haute semble avoir été épargnée. Belle frayeur ! A peine amarré, un orage nous tombe de dessus. L'équipage décide d'aller se coucher.

Mardi 13 août

C'est le câble de l'inverseur qui s'est rompu au niveau du sertissage. Fabrice contacte le motoriste Volvo de la ville et nous espérons qu'il viendra nous dépanner, il nous rappellera... Joëlle réussi à trouver un résident de la marina qui accepte de nous ouvrir le portail qui nous retient prisonniers sur le ponton et négocie avec le maître de port de pouvoir rester à cette place en attendant d'être dépannés. Nous pouvons donc à présent entrer et sortir de la marina idéalement située au niveau de la vieille ville mais dont les douches payantes inondent plus la cabine que de bac de douche avec un minuteur qui affiche 3 minutes mais sans doute dans un autre espace-temps. Le prix de la nuitée est lui très raisonnable. Nous profitons de la météo sèche mais fraiche pour ranger correctement le bateau. A 15h, le motoriste arrive et confirme le diagnostic de Fabrice et donne comme durée de vie des câbles 7 ans... Nous décidons donc de changer le deuxième aussi afin d'éviter une nouvelle frayeur. Rendez-vous est pris pour le lendemain matin afin de procéder à la réparation. Nous finissons la journée par une tournée chez Rossmann pour du compeed pour le talon d’Achille de Joëlle qui a souffert durant la manœuvre et chez Edeka pour avitailler.

Mercredi 14 août

Les 2 réparateurs arrivent à 8h30, heureusement que Joëlle avait anticipé la chose et mis le réveil à 8h... Ils mettent 3h à extraire les câbles, mettre en place les nouveaux et démonter la pompe à eau qui fuit légèrement et Fabrice profite de l'occasion pour sous-traiter l'intervention. Rendez-vous est pris pour le lendemain pour le remontage de la pompe qu'ils vont réparer à l'atelier. Après un repas léger nous partons visiter Rostock avec Esteban, qui ne connait pas la ville, sous un soleil timide et avec beaucoup d'air. La vieille ville est toujours aussi belle avec ses maisons typique des villes hanséatiques : créneaux et briques vernis ont un cachet indéniable. Après un parcours qui nous permet de voir les églises, les remparts, les maisons les plus emblématiques et les rues piétonnes et commerçantes, nous faisons une halte dans une backerei pour nous délecter des spécialités sucrées de la région. Puis les garçons décident d'offrir à Carriacou un nouvel autoradio avec USB et Bluetooth afin qu'ils puissent venir avec leurs playlists. Pour faire bonne mesure nous achetons également un CD de Die Toten Hosen. Esteban dégote une sweat à capuche commémoratif du "100th space shuttle mission" comme souvenir de vacances typique... Nous réussissons à rentrer au bateau par une rue charmante que nous n'avions pas encore empruntée. Fabrice et Esteban se lancent dans l'installation de leur nouveau joujou et une douzaines de dominos plus tard nous profitons du meilleur de la technologie.

Jeudi 15 août

Journée grise, fraîche et pluvieuse : les averses se succèdent, on se croirait en novembre. Fabrice met à profit cette météo pour rincer la trinquette. Le réparateur nous rapporte la pompe à eau du moteur avec l'axe, les roulements à billes et les joints changés et procède au remontage. Le test est concluant et Carriacou est à nouveau opérationnel. En fin d'après-midi, profitant d'une fenêtre météo, nous allons faire les boutiques en ville pour tenter de trouver un bol en mélanine pour remplacer celui d'Esteban qui fuit et un pantalon Fjalllrâven : de bol point et les pantalons ont ou un mauvaise couleur ou une mauvaise taille...

Vendredi 16 août

La journée est plus lumineuse, avec des éclaircies, et donc plus chaude. Nous bouquinons tous confortablement installés dans le carré ou dans le cockpit au grès de la journée. Nous trouvons l'énergie pour nous rendre jusqu'à un sympathique restaurant de cuisine locale proche des quais où nous déjeunons dans un cadre de bistrot de marins. Fabrice hisse la trinquette et nous la plions en fin d'après-midi, rincée et sèche.

Samedi 17 août

Départ pour Kühlungsborn à 9h sous la pluie. Le safran refuse de se bloquer en position basse et impossible de changer la pastille pour cause de vis complètement bloquée... Quand nous finissons par décider de faire route malgré tout, celui-ci finit par se bloquer en position basse ! La remontée du chenal se fait vent arrière et nous filons donc bon train avec la GV et le moteur. Pas de mastodontes en manœuvre donc pas de stress. Avant même la sortie du chenal, le vent monte et les rafales prévues se font bien sentir. Nous longeons la côte pour avoir le moins de houle possible par ce vent de terre qui nous permet de filer bon train par vent de travers. Carriacou fera des pointes à 6,8 nœuds pour le plus grand plaisir d'Esteban. 13h nous nous préparons pour l'entrée dans la marina et un doute nous étreint, n'est-ce pas de la musique au loin ? Malheureusement oui ! Un festival de beachvolley est organisé avec une sono monstrueuse et un commentateur qui n'a rien à envier à Nelson Montfort ! Chaque action est ponctuée d'un extrait musical de 15 secondes, horreur ! La marina est énorme, spacieuse avec les sanitaires top mais à 28 euros la nuit c'est prohibitif : nous faisons le plein d'eau et prendrons chacun une interminable douche brulante pour rentrer dans nos frais... Ici c'est le Saint Trop du coin, une dizaine de bars et de restaurants, des boutiques de fringues... tout ce qu'on aime. Par contre, il y a beaucoup de mouvements et nous regardons avec plaisir les entrées/sorties de bien beaux voiliers. Le soleil finira par percer dans l'après-midi.

Dimanche 18 août

Départ pour Wismar vers 9h sous la pluie. Nous débutons au moteur comme prévu pour rejoindre la pointe. Arrivée à celle-ci, la pluie a cessée et nous entamons la descente vers Wismar et mettons le cote D, mais contrairement aux prévisions il n'y a pas le vent de sud attendu et impossible de faire un cap correct quelque soit le bord, après une demi-heure nous remettons le moteur à contre cœur. Décidément la météo n'est pas très fiable dans cette zone et nous ferons donc la grande majorité de la navigation au moteur, hormis une petite séance de génois à l'approche de Wismar. Esteban est très déçu et se retire dans sa cabine... Nous essuyons un nouveau grain dans l'approche finale. Nous nous amarrons sur la droite de la marina du centre-ville. En fait, il s'agit de 2 marinas distinctes, un peu en retrait de la veille ville, une privée avec quelques pontons et une communale avec des catways le long d'un quai, pas de hafenkontor ni de sanitaires spécifiques mais de l'électricité... Nous remettons notre kuchenbude en attendant le soleil promis pour le lendemain.

Lundi 19 août

Visite de Wismar, cité absolument charmante, on se croirait vraiment au moyen âge par moment. Les rues pavées et étroites, les maisons en briques rouges et vernies, les crénelages des toitures, les petites fenêtres, tout y est. Nous visitons consciencieusement les 4 églises, la place du marché, les portes de la ville et le vieux port, où nous faisons de plein de poissons fumés, en nous laissant bercer par une atmosphère d'un autre temps. Nous dénichons également un adorable salon de thé, au cadre désuet mais aux spécialités délicieuses et copieuses.

Mardi 20 août

Départ pour l'entrée de la rivière qui mène à Lübeck, sous la pluie. Le vent étant favorable, c'est une belle navigation à la voile qui se profile. Fabrice tente même le cote D dès la sortie de la marina mais le vent et surtout les rafales sont trop fortes et nous préférons opter pour génois et GV. Les éclaircies se font plus nombreuses et les garçons profitent à plein d'un chouette moment de voile ensemble. Arrivés à l'approche de l'objectif, Fabrice propose de continuer directement jusqu'à Lübeck. La marina vieillotte de Travemünde et ses ducs d'Albe cèleront la décision. Nous voici donc partis pour 12 miles supplémentaires au moteur pour remonter la xxxx et rejoindre à temps le pont de xxxx pour l'ouverture de 19h. Nous devrons finalement patienter 40 minutes devant celui-ci car le capitaine a été un peu rapide dans sa lecture des informations... Le pont ouvrira à 19h30 tapantes, pour nous seuls. 11 heures après le départ de Wismar, nous nous amarrons à la sympathique marina du centre de Lübeck. A peine, installés et dûment déclarés à la capitainerie du restaurant qui tient la marina, la pluie revient en force : la douche chaude attendra demain matin.

Mercredi 21 août

Première balade dans la partie sud de la ville, les bords du canal qui entoure Lübeck sont très agréables et flanqués de jolies maisons typiques. Nous remontons ainsi jusqu'à la tour Holstentor, emblème de la ville, qui est effectivement une merveille, puis ce sont les greniers à blé, 2 églises, la cathédrale et le couvent Saint Anne. Les rues sinueuses et étroites à l'architecture typique de la Hanse font régulièrement place à des bâtiments modernes construits sur les décombres laissés par les bombes de la seconde guerre mondiale qui rompent trop souvent le charme de la ville. Comme à notre habitude nous trouvons un café-pâtisserie pour nous restaurer des spécialités locales : tarte au fromage, gâteau au pavot ou au chocolat... La journée est assez belle malgré quelques que passages nuageux mais le vent est frais et il ne fait pas bon s'attarder à l'ombre.

Jeudi 22 août

Nous profitons de cette magnifique et chaude journée pour rincer les bouts, la GV, le génois, la capote et le pont. Puis nous entamons une nouvelle exploration vers la pointe nord de la ville où se trouve le musée de la ligue hanséatique, puis exploration de la partie est pour finir par le rathaus et l'église sainte Marie qui sont de toutes beautés ! Les maisons en briques rescapées des bombardements sont nombreuses et laissent imaginer la splendeur de cette ville aux XIIIème et XIVème siècles. On en attraperait presque un torticoli à force de regarder les façades en brique, les ornements, les sculptures et autres enseignes. Un vrai régal. L'équipage manquant de tomber en hypoglycémie après cette longue marche nous atterrissons au environ de 14h dans un restaurant de kartofel sur les bords du canal. Fin d'après-midi  glandouille et mise en ordre du bateau. Fabrice s'acharne sur l'accès à la pastille de safran qui refuse obstinément de s'ouvrir, après avoir forcé avec la clé, frappé avec un marteau, c'est au chalumeau qu'il attaque mais c'est un nouvel échec ! Nous finissons la soirée au restaurant de la marina qui propose du poulpe grillé au safran avec des gnocchis et une nougatorte à tomber à genoux !

Vendredi 23 août

Profitant que le vent ne soit pas encore levé, nous rangeons le cote D, puis rinçons le ponts et les bouts pour commencer l’hivernage. En début d’après-midi, nous allons parcourir la zone commerçante piétonne qui s’avère assez décevante car dépourvue d’enseignes typiques : ce n’est pas cette année que le budget souvenirs nous ruinera, ce qui tombe bien car Carriacou s’est montré très dépensier. Au final, nous allons nous délecter de délicieuses pâtisseries chez Niederegger, le nougat dessert est une authentique tuerie ! De retour au bateau, nous dégréons et plions le génois.

Samedi 24 août

Départ peu après 9h pour l’ouverture du pont de 9h30 que nous franchirons en compagnie d’un ancien bateau de commerce en bois typique de ces régions. Après 12 miles de remontée du fleuve, nous faisons le plein de diesel et gagnons la Baltic Marina, où nous allons hiverner. Un bateau à moteur ayant pris indument pris la place que le maitre de port nous avait réservée, nous réalisons une des manœuvres à la main dont nous avons le secret pour nous glisser entre lui et la grue de levage : une jolie réussite tout en douceur. Nous allons repérer la gare pour le départ d’Esteban le lendemain, elle est juste derrière la marina, parfait donc. C’est au tour de la GV d’être dégréée : ça sent la fin des vacances. Esteban prépare son sac pour être fin prêt dimanche matin.

Dimanche 25 août

Journée consacrée à la préparation de l’hivernage.

Lundi 26 août

Grutage du bateau.

Mardi 27 août

Pose de la bâche du bateau et nuit dans la chambre louée dans la marina.

Mercredi 28 août

Retour en train


Date de création : 09/09/2020 19:25
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